Créée par la loi n°2019/014 du 19 juillet 2019, la Commission des Droits de l’homme du Cameroun (CDHC) est l’institution Camerounaise en charge de la Promotion et de la Protection des Droits de l’homme, ainsi que de la Prévention de la Torture.
À ce titre, elle peut demander à toute administration une étude ou un rapport sur une question qui relève de sa compétence et mener des études en matière de Droits de l’homme au profit des administrations qui en font la demande.
Sauf dispositions contraires de la loi, toutes les autorités sont tenues de fournir à la Commission tous renseignements et informations, ainsi que toute documentation qu’elle sollicite dans le cadre de ses investigations.
Depuis sa nomination en date du 19 février 2021, le Professeur James Mouangue Kobila est, pour une durée de cinq ans renouvelables une fois, à la tête de la Commission des droits de l’homme du Cameroun.
Docteur en Droit Public de l’Université de Yaoundé II Soa où il a, en 2004, soutenu une thèse sur « Le Cameroun face à l’évolution du droit international des investissements » , James Mouangue Kobila a plusieurs domaines d’expertise, notamment le droit international des droits de l’homme, des minorités et des peuples autochtones, droit international pénal (immunités, juridictions internationales pénales, CPI et l’Afrique), le droit constitutionnel, le droit et contentieux électoral, droit du maintien de la paix et de la sécurité internationale .
Diplomate de formation, il est entré dans la fonction publique depuis février 1988. Ministre Plénipotentiaire de classe exceptionnelle, il était avant sa mise en retraite, Consul Général du Cameroun à Paris, en France.
Magistrat Hors Hiérarchie 2e groupe.
Présidente de la sous-commission en charge de la Prévention de la Torture
Président de la sous-commission en charge de la Protection des Droits de l'homme
Présidente de la sous-commission en charge de la Promotion des Droits de l'homme
Commissaire
Commissaire
Commissaire
Commissaire
Commissaire
Commissaire
Commissaire
Commissaire
Commissaire
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DÉCLARATION DE LA COMMISSION DES DROITS DE L’HOMME DU CAMEROUN À L’OCCASION DE LA 137e ÉDITION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DU TRAVAIL Sur le thème Résilience et travail décent : agir ensemble au sein du monde du travail pour améliorer les conditions de vie et l’inclusion sociale. *1er mai 2023* La Commission salue la signature du décret présidentiel n° 2023/158 du 6 mars 2023 portant revalorisation de la rémunération mensuelle de base des personnels civils et militaires à un taux moyen de 5,2%. La Commission salue la signature du décret du premier ministre, chef du Gouvernement n° 2023/00338/PM du 21 mars 2023 fixant le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à : - 41 875 Francs CFA pour les agents de l’État relevant du Code du travail ; - 45 000 Francs CFA pour le secteur agricole et assimilé ; - 60 000 Francs CFA pour les autres secteurs d’activités, par mois, sur toute l’étendue du territoire national. La Commission salue la signature de l’arrêté n° 040/PM du 19 mai 2022 fixant les modalités d’octroi de la dispense d’âge aux personnes handicapées lors des concours administratifs et des recrutements à la fonction publique. La Commission est préoccupée par le rôle néfaste des employeurs véreux qui exploitent l’ignorance et la pauvreté des populations en les soumettant à un dilemme entre la rareté de l’offre d’emploi et des propositions de salaires aux montants dérisoires. La Commission recommande aux pouvoirs publics de renforcer les Inspections de travail en ressources humaines, techniques et logistiques, puis de veiller à l’application des instructions données aux inspecteurs de travail à l’effet d’intensifier les visites d’entreprises pour des contrôles effectifs et objectifs
COMMUNIQUÉ DE PRESSE SUR LA BANALISATION DES DISCOURS DE HAINE DANS LES MÉDIAS Les propos de Claude ABE ont douloureusement heurté la conscience nationale. Ils blessent le sentiment d’appartenance à une seule nation. Ils résonnent comme un appel à des règlements de comptes ethniques et portent atteinte à la diversité culturelle, linguistique et religieuse, matrice de l’identité nationale du pays, gravée en lettres d’or dès la première phrase du préambule de la Constitution du Cameroun. Il s’agit sans conteste d’un ressassement malveillant stigmatisant une Communauté précise, dans un contexte d’ethnodiversité où plusieurs communautés sont leaders dans plusieurs domaines différents de la vie nationale. Il s’agit aussi de l’exacerbation de l’équation identitaire, de l’apologie du tribalisme, assortie d’un discours de haine et d’incitation à la violence. La Commission condamne fermement et sans réserve de tels propos, d’où qu’ils viennent, car ils sont irrationnels et constituent des violences psychologiques contre des citoyens et des complexes ethnoculturels ainsi stigmatisés, autant qu’ils lacèrent l’Unité nationale tout en déconstruisant les valeurs sociales cardinales dans une société multiculturelle. La Commission souligne que la lutte contre les discours de haine est l’affaire de tous (autorités publiques, secteur privé, autorités traditionnelles, autorités religieuses, communauté éducative, associations, professionnels de médias, clubs sportifs, familles, etc.) et, en premier lieu, de chaque citoyen camerounais. La Commission continuera d’exalter, avec Benetullière, les « bienfaits pour la société de la diversité du pluralisme en tant que tels ».
La tribalisation, par la puissance coloniale, de l’organisation traditionnelle de la société rwandaise dans laquelle les termes Tutsi, Hutu et Twa faisaient référence, non pas à des ethnies, mais à une classification de la société en fonction de l’activité et de la prospérité économiques [a] semé les graines [du] génocide [durant lequel] le Rwanda a enregistré environ 1 074 017 assassinats d'hommes, de femmes et d'enfants de tous les âges, principalement issus de la minorité Tutsi.
Déontologie administrative et professionnelle : les capacités du personnel de la CDHC renforcées
Le siège de la Commission des Droits de l'homme du Cameroun (CDHC) est situé au 864, Avenue Winston Churchill , en face du Haut Commissariat de Grande Bretagne sis au quartier Hippodrome à Yaoundé au Cameroun.
Tel : (+237) 222 63 35 25 - 222 63 25 26
Chef d'Antenne Régionale :
M. TIGE Gamba
Tel : (+237) 673 02 34 79
Tel : (+237) 222 22 61 17 - (+237) 222 22 60 86
Chef d'Antenne Régionale :
M. ESSERY A ZOM Guy Armand
Tel : +237 674 80 78 9
Tel : (+237) 696 01 59 40
Chef d'Antenne Régionale :
M. BASINI WADEPOU
Tel : (+237) 673 03 00 68
Tel : (+237) 333 42 91 72 (+237) 333 08 24 37
Chef d'Antenne Régionale :
M. NJOMO Mathis Ekeke
Tel : (+237) 699 47 44 14
Tel : (+237) 222 27 13 54 - 222 14 93 39
Chef d'Antenne Régionale :
M. ISSA MALAM
Tel : +237 222 272 564
Tel : (+237) 222 27 13 54 - 222 14 93 39
Chef d'Antenne Régionale :
Mr SINSAI Victor AFONI
Tel : +237 650 322 196
Tel : (+237) 699 52 02 22- 675 96 58 56
Chef d'Antenne Régionale :
Mme KONKOMBO Marie-claire
Tel : (+237) 676 02 10 13
Tel : (+237) 222 28 34 90 - ( +237) 243 23 10 19
Chef d'Antenne Régionale :
M. TCHOUTAT TCHATCHO Amany
Tel : +237 697 64 41 13
Tel: (+237) 222 00 75 66
Chef d'Antenne Régionale :
M. TAMBE TIKU Christopher
Tel : (+237) 677 52 11 79
Chef d'Antenne Régionale :
M. AMANYE BOTIBA
Tel : (+237) 694 74 20 54
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