Thème.- Sa voix. Son avenir : investir dans des mouvements dirigés par des survivantes pour mettre fin aux mutilations génitales féminines
Les MGF, qui « comprennent tous les actes consistant à altérer ou à endommager les organes génitaux des femmes ou des filles pour des raisons non médicales », sont considérées comme une violation des droits des femmes et des filles, notamment leur droit à la santé, à la sécurité et à l'intégrité physique. et leur droit à la vie, lorsque ces pratiques ont des conséquences fatales pour les victimes.
La Commission rappelle que ceux qui soutiennent cette pratique affirment que les MGF « rendent les filles socialement et culturellement acceptables, [mais en réalité, il s’agit] d’une forme extrême de domination masculine, banalisée par le rôle central des femmes dans la perpétuation du rituel ».
La Commission note que le préambule de la Constitution de la République du Cameroun du 18 janvier 1996, qui stipule que « [t]oute personne a droit à la vie, à l'intégrité physique et morale et à un traitement humain en toutes circonstances [et sous] en aucune circonstance, quiconque ne peut être soumis à la torture ou à des traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
La Commission rappelle que le Code pénal prévoit en son article 277-1 que « [quiconque mutile l'organe génital d'une personne, par quelque procédé que ce soit, sera puni d'un emprisonnement de 10 (dix) à 20 (vingt) ans.
[l]a peine sera l'emprisonnement à perpétuité dans les cas suivants :
- le contrevenant pratique habituellement une telle pratique ou le fait à des fins commerciales
- cela entraîne la mort de la victime ».
La Commission rappelle que l'article 350 du même Code pénal prévoit que « les peines prévues par les articles 275, 277 et 278 de ce Code seront respectivement la mort et l'emprisonnement à perpétuité lorsque les infractions sont commises contre une personne âgée de moins de 15 (quinze) ans. âge, et les peines prévues aux articles 279 (1), 280 et 281 seront doublées ».
La Commission déplore que les exciseuses de la région de l'Extrême-Nord n'aient reçu aucune aide financière du gouvernement pour l'entretien des tracteurs, ce qui risque de les voir recourir à nouveau à une pratique aussi inhumaine pour survivre.
La Commission recommande aux pouvoirs publics d'intensifier les campagnes de sensibilisation dans les communautés où les MGF sont pratiquées, par le biais de débats éducatifs, de conférences, de tables rondes et de la participation des médias communautaires, dans les langues officielles et locales, en particulier dans les zones rurales où les taux d'alphabétisation sont faibles. et les MGF sont récurrentes.
#CHRC
#CDHC
#1523
SOME EXTRACTS OF STATEMENT BY THE CHRC TO MARK THE 7th INTERNATIONAL DAY OF EDUCATION, 24 January 2025
SOME EXTRACTS OF THE STATEMENT BY THE CAMEROON HUMAN RIGHTS COMMISSION TO MARK THE 25TH INTERNATIONAL DAY FOR THE ELIMINATION OF VIOLENCE AGAINST WOMEN, 25 November 2024
SOME EXTRACTS OF THE STATEMENT BY THE CAMEROON HUIMAN RIGHTS COMMISSION TO MARK THE WORLD CHILDREN’S DAY
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